Xavier Duffaut est joueur, et c'est de nous qu'il se joue. Il se joue de tous les codes (surtout les codes-barres), il secoue tous les modes (d'emplois, surtout précaires), et nous entraîne dans un jeu de la vérité où l'on gagne en poésie ce que l'on perd en certitudes.
Xavier porte le X de notre croix, celle qui barre nos perceptions. Xavier s’ouvre en X tel un toréador porno. Xavier s’inaugure en X d’une signature analphabète. Dès l’entame, donc, Xavier sème le trouble et affole les signes. On pense ici à ses emblèmes publicitaires privés de signes (logos, slogans), à ses flyers aveugles, ou au cas du K kidnappé à Kanal.
Duffaut incarne le devoir du mensonge. Il faut du faux. Duffaut est là nous en offrir, du vraiment faux et, bien entendu, vice-versa. Quand c'est si faux, ça sonne forcément juste. Juste comme il faut… Duffaut est notre pirate de l'ère, qui nous détourne de nos tourments en détournant les signes contemporains, en retournant les codes de nos déroutes, et en contournant les obstacles du néant. Ses faux livreurs Délivrénoo nous livrent sur un plateau la vérité que ses colis tristes déballent : celle d’une brutale mascarade planétaire, dont nous sommes les participants actifs, concernés, consternés, mais néanmoins consentants.
Xavier Duffaut taquine la grande faucheuse. Il lui dérobe sa faux pour moissonner nos peurs et nos désirs. Xavier Duffaut s’y met en porte-à-faux, le temps de signaler sa disparition et de s’ériger ses propres monuments. Il se gausse de la postérité, et ce rire se doit de sonner faux. Il y a encore tant à fausser avant de s’effacer. .. Oui, Xavier Duffaut triche, trompe et ment. Il est assurément faussaire. Mais, avec un pareil patronyme, avait-il seulement le choix ? De certains signes on ne peut se jouer…
Le branding (art de se faire remarquer) hyperterritorialise en agissant dans la géographie des zones de chalandise et surtout dans la géographie des esprits via ce qu’il est convenu d’appeler « le temps de cerveau disponible » ; ou flottant. S’en prendre aux codes du coaching urbain diffus des identités visuelles, en contrepied à la surenchère, grâce à une sorte de « design de soustraction » (Ruedi Baur), cela conduit-il pour autant à une hyperdéterritorialisation ? Xavier Duffaut hacke ou détourne avec humour les prescrits des chartes graphiques de marques avides de popularité, et s’attaque peut-être surtout aux situations de fait où s’éploient les signes de l’empire du commerce dans l’espace public. En naviguant habilement sur les campagnes publicitaires, il squatte les imageries « positivantes » en réinjectant dans le réel des configurations modifiées, pour y activer un second degré authentiquement critique sans être moralisateur.
D’où une certaine fascination pour l’idée de déterritorialisation et surtout pour les rythmes et les sens induits, mais bon, les écrits des tontons Deleuze et Guattari ne sont pas toujours simples à suivre dans leurs développements. Cela dit, ça percute parfois, par exemple au chapitre De la ritournelle, dans Mille plateaux, quand une question surgit à propos des fonctions déterritorialisées et du facteur T, le facteur territorialisant, à propos de « l’émergence des qualités propres (couleur, odeur, son, silhouette…) » : « Peut-on nommer Art ce devenir, cette émergence ? Le territoire serait l’effet de l’art. L’artiste, le premier homme qui dresse une borne ou fait une marque… La propriété, de groupe ou individuelle, en découle, même si c’est pour la guerre et l’oppression. La propriété est d’abord artistique, parce que l’art est d’abord affiche, pancarte. » Donc faire affiche ou faire pancarte en produisant des affiches ou des pancartes de type marketing en les retouchant, ce n’est pas seulement jouer sur les images, c’est aussi agir sur les agencements territoriaux de reconnaissance, pour y troubler les réflexes perceptifs par des substitutions où une absence, un ajout ou même un remplacement préservent l’identification globale tout en modifiant la signification parfois du tout au tout.
Exemples :
En plaçant une bannière Proximus devant une boutique Proximus, en utilisant le langage publicitaire de Proximus pour y soustraire le motif principal de la campagne Proximus, l’oriflamme devient lisible pour ce qu’il est, parallèlement à ce qu’il est censé suggérer. Une résonance étrange sépare ces degrés perceptuels. Ce qui vient à l’évidence, c’est le trait d’esprit qui utilise la force de l’adversaire pour lui retourner une image frappée d’un supplément clairement plurivoque. À l’instant de réaliser le subterfuge Proximinus, une irrépressible sensation de déjà-vu réinitialisé ( « —Terre ! » ) s’épaissit d’un tragique « Vous êtes ici » allumé dans substrats karstiques de la conscience, qui réveille les questions tenues sous le boisseau par l’efficacité publicitaire (quel est le coût humain du trafic de la colombite-tantalite contenue dans mon Iphone par exemple ?). Avec en plus le flash issu du ready-made-copié-modifié-déplacé. Malin. Une dose de vitriol sous le clin d’œil.
L’appel aux regards anesthésiés par les massages des messages incite au décryptage des campagnes commerciales, en liant le réflexe du décodage au transfert matériel directement dans l’espace public, donc dans l’espace de la publicité au sens habermassien, pour troubler la présence rendue légitime par les divinités des grandes enseignes, en leur tendant un miroir déformant, ou plutôt en trompe-l’œil incidieux. Avec cette particularité, pour en revenir à Proximus, que le fond de la bannière allégé de son motif graphique, devient littéralement une forme qui mixe décor de marque et décor urbain, avec pour effets de possibles questions quant sur ce qui n’est plus familier dans cette réclame si familière.
Ce qui fait affiche ou pancarte, en l’occurrence, c’est l’irruption d’inattendu dans l’attendu. Le strict respect du langage pris pour cible, avec une déviation du message par omission volontaire ou par transformation légère ou par imitation non servile, offre la liberté d’ajouter d’autres interactions visuelles et surtout intellectuelles à l’emplacement choisi, par exemple récemment la façade bien à vue de la galerie Tick Tack Antwerpen affublée de promos Proximinus (Chaotic Signaletic).
Pour en revenir aux machinations deleuzo-guattariennes, il y a transcodage ou transduction, un milieu (commercial) annexé par un autre (artistique), dans des opérations de brouillage aboutissant, dans un territoire donné, celui de l’intervention et de sa diffusion, à l’émergence de territorialités démultipliées consécutives à des déterritorialisations relatives ; la décontextualisation comme mode opératoire permet l’actualisation dans d’autres contextes, avec excitation des subjectivités réflexives dans la masse des clientèles escomptées, toujours en titillant les désirs primaires de consommation.
En prenant les protocoles sanitaires de l’art contemporain comme fond de commerce, les glissements sémantiques mis à cette sauce sont innombrables mais attention ! il ne s’agit pas du graphisme comme finalité mais comme modalité transitoire. Afin de configurer des interventions qui semblent se couler dans les moules de la réclame, il s’agit d’en reproduire les traits généraux tout en faussant le message par des mutations chirurgicales qui en affectent la lettre mais non le look, l’air de rien. Un emballage d’Imac au visuel fond d’écran OS X Yosemite soleil couchant sur le demi-dôme rocheux qui skyline le parc naturel l’emporte à première vue sur un avant-plan rectifié en savant contrejour où un compacteur de décharge enfouit les déjections d’une culture de l’emballage hypertrophiée. L’idée est ensuite de promener le packaging retouché devant les boutiques Apple, dans un espace-temps où le prochain achat escamote la présence d’esprit.
L’impact des détournements participe souvent d’une double incidence, locale et globale — ou de niches intermédiaires —, ce qui booste la manipulation d’images manipulantes. Une vidéo-projection transformant le site El Rawché à Beyrouth, îlots-falaises touristiques proches de la Corniche, en publicité pour la Coupe du Monde de la FIFA en 2020, l’occasion était belle d’y substituer des images de flocons de neige, de billets de banque et de fleurs de rhododendron, pour y glisser en subliminal les ouvriers du Bangladesh qui travaillent sur les chantiers des stades au Qatar. Injecter un message à portée critique via un canal classique de l’événementiel planétaire est politique et spectaculaire, un matraquage pour un autre : appel facultatif à l’exercice de la faculté de jugement.
Qu’il s’agisse de gestes a priori courants, même anodins, ou de démonstrations ironiques emboîtant le pas aux manœuvres du marketing triomphant, le savant décalage est toujours arrimé à un humour distancé ( bannière du centre d’art KANAL… sans K ) et tramé d’une sophistication des moyens mis en œuvre afin de préserver les automatismes du déchiffrage rapide sans vendre la mèche. La transformation du sourire du logo Amazon en schème de mine déconfite, c’est dans la manipulation « normale » des colis, remarquée par hasard, que l’intention aboutit. En organisant dans une garden party d’école d’art un entraînement sportif de livreurs Délivrénous en vêtements de travail donc légèrement corrigés, le projet atteint son acmé quand un livreur Backpack embarqué s’exhibe sur un vélo d’appartement planté dans le gazon ! Ce qui apparaît alors n’est pas une dérivation loufoque de clichés, mais une observation fine du camouflage de marque et des comportements coreligionnaires qui privatisent l’espace public en faisant passer un asservissement ordinaire pour une collection de signes extérieurs de désinvolture acquisitive. Ce que ça révèle en cas de décryptage net est la « matière » prise pour objet par Xavier Duffaut.
Raymond Balau
AICA/SCAM
Son pas est léger et souple ; l’écharpe de soie enroulée autour du cou flotte subtilement au vent ; sa veste violette ouverte sur une chemise bleue cobalt dévoile un corps menu : le petit homme intrigue. Il est une figure énigmatique, à la fois discret et extravagant. On le croisera au détour d’une rue commerçante, un jour sous l’aspect de livreur «Délivrénoo» ou «Takemeaway.com» et le lendemain en caissier Delhaize ou en vendeur «Genius» de l’Apple Store.
La flânerie est essentielle, voire le terreau des réalisations de Duffaut qui puise son inspiration du grouillement fou des métropoles. Les arrangements de denrées dans les vitrines, la signalétique des magasins, les emballages élaborés, les uniformes de travail brandés, les trottinettes et les vélos électriques sont autant de composantes de couleurs et de formes qui enflamment la ville. Pourtant, et c’est bien ce que Xavier Duffaut convoite en les identifiant, ces éléments sont les signes de stratégies de l’attractivité, de la consommation mais surtout les stigmates de l’exploitation, des inégalités et des violences liées à la compétition du marché.
Ma rencontre avec Xavier remonte à la période où celui-ci entamait ses études à La Cambre. Sa véhémence, son esprit corrosif et son humour n’échappèrent pas à mon regard. Je me souviens d’une étonnante gravure à l’eau forte qui représentait, en traits vigoureux, noirs et précis, une ré-actualisation d’une scène de genre, peinte par Mattheus van Helmont au XVII ème siècle, dans laquelle des villogeois sont réunis dans une taverne. Duffaut imposait à l’image des éléments additionnels hétérogènes et incongrus : un phallus ou godemichet, à droite duquel un petit sac de boutique Dior, tous les deux reposant sur une étagère en bois. Dans l’angle droit de la composition, une reproduction d’une peinture suprématiste de Malévitch était accrochée au mur, tandis que des balles de tennis rebondissaient dans toute la surface de la composition. L’ensemble était travaillé avec soin et précision.
Depuis cinq ans, les recherches de Xavier Duffaut embrassent une pluralité de techniques et de disciplines (collages, assemblages, détournements d’objets, pastiches, performances, art contextuel, sérigraphies, dessins) unifiée par une syntaxe visuelle. Elles s’inscrivent pleinement dans la culture de l’image. Image sociale. Image détournée. Image subversive.
Les re-créations de l’artiste ne sont ni des canulars, ni de tromperies.
Xavier Duffaut revêt un costume de magicien pour désigner, parmi les objets quotidiens, les traces toxiques de la culture néo-libérale. Ce sont logos, emballages de friandises, packagings d’ordinateurs récents, publicités attrayantes, t-shirts dont la customisation est multipliée, bannières, drapeaux, enseignes... Par des processus d’analyse et de modifications subtiles, il met à l’œuvre la logique de la pensée et de la visualité pour nous inviter à nous départir de la souveraineté économique au profit de la souveraineté démocratique ou anthropologique.
Abracadabra : la chose se transformera.
Dans les expérimentations de Xavier Duffaut, le signe de l’objet banal se laisse reconnaître mais n’apparaît pas comme à l’habitude. Sa signification est-elle maintenue? Parfois, seule une abstraction se laisse voir. L’artiste fait disparaître l’information ; il transforme le mot ou le logo ; il manipule et malmène les documents, cicatrices du temps. Il découpe et brûle des photos, les reconstruit ; il inverse les couleurs ; il réinvente des objets déjà créés; il détourne des ready-mades et détruit sous nos yeux leurs copies. Les images sont opérées au scalpel, soigneusement passées en chirurgie pour nous étonner ou pour nous surprendre. L’artiste par des glissements de sens soustrait le danger ; il empêche la nécrose de s’y propager ; il en retire la gangrène. Mais où est passée la chose à voir ? Que faut-il y voir ? Le jeune savant joue de l’ambiguïté et nous invite à nous questionner sur les mécanismes de la construction de l’image qui se présente réinventée.
Xavier Duffaut est un habile illusionniste qui rend perceptible l’objet de besogne*. Il réorganise les catégories et fait apparaître à notre imagination de nouveaux sens, une autre logique. Il nous rappelle que les objets tendent à se constituer en un système de signes à partir duquel s’élabore la consommation. A l’instar de Jean Baudrillard, il nous propose des représentations du monde qui nous renvoient dans les mécanismes et les jeux complexes des modèles. Il joue d’images subliminales, non celles qui nous font acheter mais celles qui nous renvoient aux désastres consuméristes.
L’astucieux artiste, ambivalent, emprunt d’aspiration et de craintes, nous plonge par ses pièges visuels dans les méandres du star-système et nous guide, entre hommage et parodie, désir et critique, admiration et rejet, réalité et abstraction, sexe et mort, à revisiter les œuvres du XX ème siècle. Sa pratique récente et ses enjeux se définissent clairement sur l’analyse du contexte socio-économique, davantage depuis le début de la crise sanitaire du Sars COV 19 parce que les dérives commerciales avant cette pandémie se sont amplifiées.
Dans ses dernières créations, il nous alarme. Très subtilement, il met à jour les signes de menaces qui opèrent par un méta-langage construit sur l’idée de contamination, d’emprunt, d’appropriation ou de contrefaçon. Certaines œuvres dissimulent, d’autres transforment l’objet d’étude qui garde une place signifiante.
Ce prestidigitateur de l’image brouille les pistes d’une chasse à nos habitudes. Il nous invite à participer à une traque adroite dont l’intention est d’entrer en résistance : défier nos réflexes, combattre nos usages et distinguer le vrai du faux. En un formidable tour de main, par de délicates combinaisons de disparitions et de transformations, nous voilà presque préservés de l’aliénation et de la séduction des objets.
Xavier Duffaut, cet enchanteur généreux, ce fou du roi, ce dandy lumineux, mène une quête de vérité élaborée au départ de questionnements personnels. Il partage sa pensée profonde sur le monde d’aujourd’hui et ses valeurs, sans aucune escroquerie, ni arnaque, ni mirage.
« Chaque fois que je le croise, je suis émerveillée par sa curiosité rayonnante et sa vision perspicace de notre quotidien. Il possède un don inestimable celui d’en saisir les failles pour les transformer en œuvres d’art ».
*La besogne des images, un ouvrage collectif sous la direction de Léa Bismuth et Mathilde Girard Filigranes Eds- 14-05-201
Des formes simples, immédiatement compréhensibles. Des formes sur lesquelles on n'a pas l'habitude de s'attarder, auxquelles on est tellement habitués que notre regard glisse dessus sans même les voir. Et si on y prêtait à nouveau attention ? Si on décidait de voir comme pour la première fois ces formes, ces objets qui nous entourent constamment ? Et si on se laissait surprendre à y dénicher une certaine poésie, une sérénité inattendue ?
A mi-chemin entre fascination et défiance, Xavier Duffaut détourne les médias de masse –réseaux sociaux, objets imprimés publicitaires – et se les approprie d'une façon qui lui est personnelle : souvent intime, drôle, parfois profonde. Partager ces détournements fait partie intégrante du travail, que ce soit par la mise en réseau sur Facebook ou par la distribution dans divers lieux de ses monochromes noirs sous forme de flyers.
Dans les deux cas, on pourrait presque dire que le travail devient collectif tant la réaction de l'autre (par commentaire écrit ou en face à face) est importante. Xavier Duffaut cherche à entrer en contact avec les autres, à les rencontrer, sans aucune distinction. Toute interaction semble l'intéresser. L'incompréhension ne lui fait pas peur, au contraire, il l'explore.
Pour trouver ce contact, il cherche à intriguer, à attirer l'attention sur quelque chose qu'on prend habituellement pour acquis, afin de faire se questionner sur quelque chose qu'on n'avait jamais remis en question – par exemple, les formes imprimées publicitaires et la façon dont elles nous sont imposées. Lorsqu'il diffuse des flyers noirs dans les rues commerçantes, Xavier Duffaut se réapproprie les techniques commerciales publicitaires en les vidant de leur utilité première. Il amène donc les passants à s'interroger et espère provoquer leurs questions et un échange. De plus, la distribution de ces flyers dans une rue commerçante lui permet d'atteindre un public bien différent de celui qui est présent dans les institutions muséales, et donc d'avoir des réponses inattendues à son travail, qui changeront aussi sa propre façon de le voir. Il a un véritable intérêt pour ce que le public peut en penser.
Son appropriation des possibilités offertes par Facebook est également très intéressante. Il y communique d'une manière qui lui est propre, en jouant beaucoup du côté cheap ou populaire de ce moyen d'expression, ainsi que de ses nombreux codes tacites de style d'écriture ou d'utilisation des images (photos, emojis, fonds créés par Facebook).
Il use d'un second degré pince sans rire, touchant parfois à l'absurde, mais sans se départir d'une poésie de la banalité. Il n'hésite pas à s'approprier des noms d'artistes célèbres par exemple, à nouveau dans une volonté de ne pas faire de distinction entre un art pauvre et un art riche, entre ceux qui se revendiquent artistes et ceux qui ne le font pas.
Xavier Duffaut est sincère. Il montre sa fragilité, soit par courage, soit parce qu'il ne sait pas faire autrement. Il en joue, aussi. Il se donne à voir et à écouter à qui veut bien prêter attention, s'expose avec une honnêteté presque insolente. Mais ce regard sur lui-même n'est pas fermé ou narcissique, au contraire, c'est une ouverture sur l'extérieur. S'il se dévoile ainsi, c'est pour toucher l'autre et entrer dans un échange. Il essaie de comprendre le monde autour de lui et de l'appréhender par tous les moyens qu'il trouve, et c'est en cela que le rapport à l'autre est si important dans son travail.